Description
Points forts
- Filtre à bande étroite Baader H-Beta – Qualité de précision
- Largeur à mi-hauteur (FWHM) de 5,5 nm, recommandée pour les systèmes optiques de f/15 à f/1,8.
- Revêtement dur Reflex-Blocker™ et polissage optique plan – avec bords de revêtement scellés ( Life-Coat™ )
- Bords noircis sur tout le pourtour, avec indicateur côté filtre sous la forme d'un liseré extérieur noir côté télescope.
- Optimisé pour les caméras CMOS modernes, mais également excellent pour les technologies de caméras CCD
Filtre bêta Baader H - le Filtre H-Alpha pour les observations visuelles !
Le Filtre bêta Baader H avec une demi-largeur de bande de 5,5 nm Ce filtre est particulièrement utile avec les télescopes de 20 cm (8 pouces) ou plus, ou si vous utilisez de grandes pupilles de sortie. Ce filtre à bande étroite offre un contraste bien supérieur aux filtres H-bêta visuels classiques. Les filtres H-bêta pour nébuleuses, avec une largeur à mi-hauteur plus importante, produisent une image plus lumineuse et permettent également d'observer, par exemple, la nébuleuse de Californie, mais celle-ci sera moins nette et vous manquerez de nombreux détails de ses structures internes. Sans filtre, cette nébuleuse (pour ne citer qu'elle) sera totalement invisible sous un ciel lumineux.
À propos Filtres Baader H-alpha et pourquoi elles ne sont pas adaptées aux observations visuelles
Le développement des filtres H-alpha à bande étroite s'est rapidement révélé révolutionnaire pour les astrophotographes amateurs. Aucune autre raie spectrale des nébuleuses en émission ne fournit autant d'informations pour la création de superbes images que cette raie de l'hydrogène. Ceci est rendu possible par l'amélioration des traitements optiques, la sensibilité des caméras CCD, les systèmes de mise au point motorisés et, surtout, l'incroyable précision de suivi des montures modernes, permettant des temps d'exposition très longs avec des filtres à bande très étroite. Les images modernes sont souvent réalisées avec des temps d'exposition de 30 heures à travers les trois filtres nébuleuses à bande très étroite les plus courants. Mais pour cela, la monture doit assurer un suivi subpixel, le système de mise au point ne doit pas fléchir d'un micron, et son moteur doit compenser les variations de température en maintenant la mise au point à une fraction de millimètre près… Tout cela est possible, mais nécessite un équipement haut de gamme.
Cela n'est pas nécessaire pour les observations visuelles. Malheureusement, nous ne profitons pas de ces filtres si performants en photographie lorsque nous observons à travers l'oculaire : la nuit, par faible luminosité, l'œil humain est presque insensible à cette partie du spectre. En plein jour, lorsque la lumière est abondante, nous pouvons facilement observer la raie H-alpha. Mais la nuit et par faible luminosité, nous ne percevons pas ces longueurs d'onde. Contrairement à un appareil photo, nos yeux sont également incapables d'additionner la lumière.
C'est pourquoi la plupart des observateurs visuels utilisent la méthode bien connue Filtre O III . L'œil humain atteint sa sensibilité maximale entre 500 nm et 520 nm, domaine où l'on peut observer de nombreuses structures dans les restes de supernova, les nébuleuses planétaires, etc. Cependant, ce filtre est peu efficace pour l'observation des objets du ciel profond qui brillent principalement en H-alpha.
L'alternative – Filtre Baader H-Beta pour les applications visuelles
Pour les objets H-alpha mentionnés précédemment, la raie H-bêta est une bonne option : à 486 nm, elle reste proche de la région de sensibilité maximale de notre œil. Grâce au couplage quantique avec H-alpha, nous pouvons généralement observer les mêmes structures. Les filtres H-bêta sont beaucoup plus efficaces que les filtres O-III, car la plupart des nébuleuses émettent de la lumière de l'hydrogène, même si la raie H-bêta est moins utilisée que la raie O-III.
Un filtre H-bêta peut être considéré comme un filtre H-alpha visuel.
Le spectre H-Bêta est en effet fascinant. La mécanique quantique définit un rapport fixe entre H-Alpha et H-Bêta, mais du fait de sa longueur d'onde plus courte, H-Bêta possède une énergie plus élevée. C'est pourquoi H-Bêta subit un taux d'extinction plus important dans les régions de poussière interstellaire, ce qui est facilement détectable. Le rapport entre H-Bêta et H-Alpha renseigne sur la quantité de poussière entre nous et la source, une information particulièrement précieuse pour la recherche scientifique. En astrophotographie, on peut réduire l'intensité de H-Alpha pour simuler un filtre H-Bêta ; ainsi, en observant à l'oculaire, on peut distinguer des structures auparavant presque invisibles.
Les observateurs visuels profitent du fait qu'un filtre H-Bêta permet de distinguer très clairement les régions de poussière dans les nébuleuses émettrices d'hydrogène, à l'instar d'un filtre H-Alpha photographique. Les télescopes à plus grande ouverture peuvent même révéler la séparation en deux raies et la transition progressive vers les bords.
Le filtre est presque aussi impressionnant lorsqu'on observe les queues de poussière des comètes. La lumière de longueur d'onde plus courte est particulièrement diffusée dans la queue de poussière, ce qui augmente le contraste avec son environnement. La lumière de longueur d'onde encore plus courte est diffusée davantage, mais notre œil est moins sensible à ces parties du spectre. Les dimensions réelles de la queue de poussière, parfois très longue, ne peuvent être perçues à l'oculaire qu'à l'aide d'un filtre H-bêta. La raie H-bêta se situant également en dehors des raies principales de la queue de gaz, la queue de poussière se distingue mieux de la queue de gaz, et le contraste est encore accru.


